Xenoblade Chronicles Definitive Edition (Test Switch)


Monolith Soft nous a délivré cette année 2020 un remaster de Xenoblade Chronicles sobrement sous-titré Definitive Edition dont vous trouverez le test ici-même. Attention cela risque de spoil un peu (mais sur un jeu sorti initialement il y a 10 ans, je pense qu'il y a prescription).

Xenoblade Chronicles Definitive Edition




Genre : RPG - Action
Développeur : Monolith Soft
Éditeur : Nintendo
Supports : Switch
Classification : 12+
Date de sortie : 29 mai 2020





Synopsis :Sur les corps de deux Titans, Bionis et Mechonis, figés éternellement après un combat mortel, des espèces survivent au milieu d’une nature sauvage et encore partiellement inexplorée. Vous incarnez Shulk, un jeune bricoleur Homz de la Colonie 9, très intrigué par le Monado, une arme mystérieuse dont la technologie est la seule capable de pourfendre les Mékons, des êtres robotiques agressifs issus de Mechonis. Quand ces Mékons lancent un énième assaut sur les cités de Bionis, Shulk se révèle être le seul à pouvoir manier cette relique pour défendre les siens. .




Cette chronique a été réalisé après avoir joué environ 46 heures sur Nintendo Switch.

Un remaster d'un jeu Wii :

Pour être franc, je n'ai pas de souvenirs de la version Wii puisque j'ai du y toucher approximativement 30 min chez un ami à l'époque. Donc le fait de pouvoir profiter du jeu sur une console en ma possession avec des graphismes et une musique retravaillée pour l'occasion j'étais preneur. Mais clairement je pense que Monolith Soft aurait dû travailler un peu plus que sur la forme du jeu en proposant notamment une petite refonte de certains éléments du gameplay. Parce que même si le jeu est plutôt beau, la musique  sympathique, j'aurai aimé qu'ils enlèvent un peu de la rigidité du système de combat. Tout est en auto-attaques avec systèmes de déclenchements de techniques avec cooldowns. Hors pour les activer vous utiliser une sorte de roue de compétences pas forcément très pratique sachant que la maîtrise du combat en lui-même n'est déjà pas évidente pour un néophyte.


De même ils auraient pu ajouter des repères de déplacements rapides : parfois vous en avez deux très proche l'un de l'autre et parfois une très grande étendue les sépare. Là où ça devient problématique c'est surtout quand vous voudrez accomplir les (trop) nombreuses quêtes répétitives que vous propose le jeu : de la chasse de monstre, de la récupération d'objets (drops rares ou non et objets apparaissant directement sur la carte) qui vous demanderont parfois de faire de multiples aller-retours très pénibles.


Là où le jeu se distingue de la version originale, c'est par l'ajout d'un épisode supplémentaire intitulé Future Connected (que je conseille de faire après le jeu sinon l'intro vous spoilera) dans lequel vos personnages commenceront niveau 60 et dont le système diffère quelque peu du jeu de base (disparition des compétences, pas des arts, le remplacement de la synthèse de cristaux d'ether par leur minage directement...). Il vous faudra environ 7h pour en voir le bout en faisant un minimum de quêtes que ce chapitre vous propose et notamment celles des ponspecteurs qui est assez importante pour les combats.



Un scénario sur fond de vengeances

Lorsque l'on fait le jeu, on a l'impression que les vengeances diverses sont le moteur du scénario : la mort de Fiora pour Shulk, Reyn et Dunban ; celle de son petit ami pour Sharla ; ou celle de son père pour Melia. Mais finalement tout ça n'est que prétextes pour faire avancer le scénario sur fond, par la suite, de défense du libre-arbitre ou de l'importance d'avoir un ou plusieurs dieux voire même aucun.
Le tout soupoudré d'un combat de dualités : bien/mal, paix/guerre, Bionis/Mékonis... un grand classique nuancé par les protagonistes que ce soit le passage d'un côté ou de l'autre ou la volonté de mettre un terme à ces combats.
En bref vous prendrez bien un peu de philosophie avec les 17 chapitres du jeu (même si c'est surtout dans les 3/4 derniers que ce se concentre la majorité du discours) comme finalement assez souvent dans les RPG japonais.



L’Avis du testeur sur Xenoblade Chronicles Definitive Edition ?

Personnellement je suis déçu de ce Xenoblade Chronicles sur plusieurs aspects. Déjà comme pour le deuxième (que j'ai fait avant), le système de combat ne m'a pas enchanté avec ses auto-attaques et ici le système de déclenchements des arts est rendu pénible par l'espèce de roue de sélection. Et ensuite, j'avais entendu tellement de bien du scénario que finalement j'ai eu l'effet inverse par différents éléments.  Donc je m'explique, le pouvoir de prescience de Shulk gâche certaines révélations (olala des humains dans les Mékons, merci l'anticipation dans un chapitre précédent) ou encore la " mort " d'un personnage dont on réentend la voix peu de temps après, ce qui a eu pour effet, chez moi, de briser l'intensité dramatique de la scène. Et j'ai failli oublier, les très nombreuses quêtes secondaires inutiles qui m'ont empêchées de satisfaire mon plaisir de complétionniste accompli.
En bref si vous êtes à la recherche d'un RPG japonais sur switch qui ne soit pas au tour par tour pourquoi (même si je vous recommanderai plutôt le deux et son DLC pour le gameplay plus user-friendly pas forcément le scénario).



Jeux similaires ?

Bien évidemment je recommande ce jeu aux fans de RPG. Vous pouvez déjà vous tourner vers Xenoblade Chronicles 2 et son extension Torna ou aller vers d'autres tel que Trials of Mana, Octopath Traveller, Dragon Quest Builders ou son deuxième volet ou autres épisodes de cette grande saga (le XI par exemple) ou vers son ancien rival Final Fantasy (avec le Remake du VII pour citer le dernier paru ou les nombreux portages dont le VII et le VIII sortis récemment sur Switch).
Mais si vous recherchez ailleurs un petit NieR:Automata sur PC/PS4/Xbox One pourrait vous apporter également beaucoup de plaisir pendant votre partie.

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